réussir un entretien

La vraie question piège du recruteur : avez-vous des questions pour moi ?

D’après mon expérience personnelle les entretiens les mieux réussis (que se soient ceux que j’ai passé en tant que candidat ou en tant que recruteur) sont ceux où le candidat parle le moins, et où le recruteur parle le plus. Beaucoup de collègues m’ont confirmé le même constat.

Et pourtant, beaucoup de candidats se présentent à leur entretien sans avoir réfléchi à ce qu’ils souhaitent apprendre du recruteur sur le poste ou l’entreprise, et donc sans questions particulières à poser à leur interlocuteur.

 

N’oubliez pas qu’un entretien d’embauche s’agit d’un dialogue entre deux personnes (vous et le recruteur !), et non pas d’un monologue.

Vous êtes là évidemment pour répondre à toutes les questions que le recruteur vous pose, afin de lui permettre de mieux vous connaître et décider si vous êtes fait pour le poste. Mais l’entretien est aussi un moment qui doit permettre, à vous le candidat, de comprendre si le poste, l’équipe et l’entreprise que vous allez intégrer sont faits pour vous.

Comme je l’explique d’ailleurs dans cet article, avoir des bonnes questions à poser est une des meilleures preuves de votre motivation.

 

Alors, pendant votre préparation, n’oubliez pas de réfléchir aux questions que vous souhaitez poser lors de l’entretien. Beaucoup d’entre elles trouveront naturellement une réponse lors de la discussion, ce n’est donc plus la peine de le poser.

D’autres vous viendront à l’esprit pendant l’entretien. Notez celles-ci sur une feuille afin de ne pas les oublier, et surtout ne pas perturber votre concentration pour peur de les oublier.

 

Comme les réponses “toutes faites” laissent votre recruteur indifférent par rapport à votre candidature, les questions génériques et peu réfléchies ne marquent nullement votre interlocuteur.

Evitez les questions pratico-pratiques qui ont peu d’enjeu par rapport au poste sauf si la réponse à votre question à un vrai impact sur votre choix d’accepter ou pas l’offre qui vous sera proposée (et encore…). Par exemple : à quelle heure il faut commencer le matin ? Combien de temps dure la pause déjeuner ? Est-ce que il est possible de prendre des congés de trois semaines en Juin ?

Ce genre de questions, à part le fait d’apporter très peu de valeur à la discussion, poussent votre interlocuteur à se demander si vous avez vraiment envie de faire le job, ou si vous êtes plutôt intéressés aux pauses et aux congés.

 

A nouveau, sauf si vous avez des contraintes ou des attentes fortes (enfants, d’autres projets) qui peuvent influencer votre choix, ou qui représentent des informations importantes pour votre interlocuteur, évitez de poser ce genre de questions lors de l’entretien. Vous pouvez toujours les aborder lors d’échanges ultérieurs, quand votre recruteur aura déjà fait un choix sur vous.

 

Si vous vous demandez quelles questions vous pouvez bien poser, voilà quelques conseils qui peuvent vous être utiles :

  • lisez attentivement la description du poste, et notez les choses que vous ne trouvez pas claires, ou encore des aspects annexes sur le travail sur lesquels vous souhaitez en savoir d’avantage
  • interrogez votre interlocuteur sur les apports que votre activité va avoir sur son équipe et sur l’entreprise. Quels sont les enjeux principaux? Comment est-ce qu’elle s’inscrit dans la stratégie de l’équipe et de l’entreprise?
  • intéressez-vous à l’organisation de l’entreprise et à son impact sur le poste: comment l’entreprise est-elle structurée? avec quelles entités vous allez être en contact quotidien ou régulier ? quels sont les modes de fonctionnements habituels ? Quels sont, d’après son avis, les points forts et faibles des cette organisation?
  • demandez l’avis du recruteur sur des aspects de l’entreprise qui vous intéressent : sa stratégie, ses concurrents, son secteur. Comment voit-il l’évolution du secteur ? Pourquoi croit-il que la stratégie de son entreprise est la bonne ?

 

En synthèse

La qualité des questions que vous posez lors de l’entretien est tout aussi importante que la qualité des réponses que vous donnez aux questions qui vous sont posées. Pour que vos questions contribuent à montrer la valeur de votre candidature :

  • préparez ces questions à l’avance, et notez sur une feuille celles qui vous viennent à l’esprit lors de l’entretien
  • évitez de poser des questions trop pratiques qui apportent peu de valeur à la discussion, et qui pourraient même pousser votre interlocuteur à douter de vos réelles motivations
  • quand vous préparez votre liste de questions, focalisez vous sur : des aspect du job que vous souhaitez approfondir, les enjeux associés au poste, l’organisation et la stratégie de l’entreprise.

 

Pour en savoir d’avantage sur comment vous préparer dans les meilleures conditions à votre entretien d’embauche, n’hésitez pas à télécharger mon guide sur les erreurs à éviter (formulaire d’accès à droite de cette page).

Si vous voulez avoir des conseils sur une autre question difficile lors d’entretien, n’hésitez pas à lire cet article qui vous permettra d’identifier vos points forts et vos points faibles à mettre en avant pour décrocher le job.

 

Si ces conseils ont été utiles pour vous, partagez-les avec vos contacts Facebook ou LinkedIn.

Bon courage pour votre entretien !

 

Photo de Audio luci store

De nature timide ? Voilà comment réussir en entretien

Si passer un entretien d’embuche n’est simple pour personne, l’exercice est d’autant plus stressant pour les personnes timides.

 

Le témoignage ci-dessous prouve une fois de plus qu’un très grand nombre de timides vivent ce trait de caractère comme une faiblesse qui risque de compromettre leur candidature ; et cela malgré les actions et les efforts menés pour s’améliorer :

Defaut Timidité Entretien d'embauche

 

Ce sentiment est amplifié par le constat que, effectivement, certains recruteurs décident de ne pas retenir un candidat à cause de sa timidité :

Entretien d'embauche personne timide

 

Cet article a vocation à vous convaincre qu’être de nature timide, en soi, n’a pas plus d’inconvénients que d’avantages, et qu’il est tout à fait possible de bien réussir son entretien d’embauche malgré sa timidité.

 

Je souhaite d’abord vous décrire le fait d’être timide sous une lumière un peu différente, qui vous montrera quelle valeur cela a pour vous et, surtout, pour votre recruteur.

Ensuite, je vous présenterai quelques conseils pratiques pour que vous puissiez bien vous préparer et vous présenter à l’entretien, en toute confiance.

 

Timidité ou manque de confiance ?

Beaucoup de candidats vivent leur timidité comme un frein pour réussir l’entretien. Si on prend un peu de recul, cela est assez surprenant : pourquoi donc être de nature timide serait un défaut plus grave pour être un bon travailleur que d’autres traits de caractère comme être impulsif, pessimiste ou encore comme être perfectionniste, souvent cité parmi les points faibles ?

 

Je crois qu’il y a deux raisons principales pour lesquelles les candidats timides estiment que cela leur nuira en entretien :

  1. ils pensent qu’il leur sera impossible de cacher leur timidité pendant l’entretien, et que le recruteur sera en mesure de les juger pendant toute la durée de leur conversation
  2. ils confondent inconsciemment leur timidité avec un manque de confiance ; les personnes introverties étant plus orientées à analyser tous les détails, elles peuvent se focaliser sur toutes les raisons pour lesquelles l’entretien risque d’être un échec et passent l’entretien avec plein de doutes sur leur capacité à réussir.

 

Laissez-moi traiter d’abord le manque de confiance, qui me paraît l’aspect plus pernicieux pour passer un bon entretien.

Indépendamment du fait que vous soyez timides ou extrêmement extrovertis, votre personnalité, tout aussi bien que votre expérience professionnelle et vos connaissances, présente à la fois des atouts et des inconvénients par rapport au job que vous visez.

Excepté dans quelques métiers très spécifique (et encore), le fait d’être timide ne représente pas un frein insurmontable pour bien remplir les missions du poste. C’est votre choix de focaliser votre attention (et ensuite celle du recruteur) sur ce qui représente une force pour vous, ou alors sur ce qui risque de miner votre confiance en vous-même et, par conséquent, de nuire à votre candidature.

 

Commençons par un fait qui, en soi, représente une excellente preuve de votre valeur : le recruteur a choisi de vous recevoir en entretien ! Il a besoin de quelqu’un pour lui confier des tâches, une mission, et la lecture de votre CV et de votre lettre de motivation l’a convaincu que vous avez un profil convenable.

Le simple fait d’avoir décroché un entretien est une preuve incontestable que vous représentez une candidature intéressante et de valeur.

 

Les avantages professionnels d’être timide

Ensuite, analysons de manière moins émotionnelle et plus approfondie ce que représente le fait d’être timide dans un milieu professionnel.

 

Les inconvénients viennent vite à l’esprit : inconfort face à un nouveau client, difficulté de prise de parole en réunion, manque d’aisance à assurer un rôle de leadership au sein d’un groupe. Vos associations négatives à la timidité pourraient enrichir encore et encore cette liste…

 

Essayons maintenant de nous focaliser sur les avantages que la timidité peut apporter sur le lieu de travail. Dans la liste ci-dessous je veux en citer 4, ceux qu’en tant que manager me paraissent avoir une énorme valeur dans le travail personnel et dans la vie d’une équipe :

  1. l’écoute : une personne timide passe beaucoup plus de temps à écouter les autres par rapport à une personne extravertie, qui aura plus naturellement envie de prendre la parole. L’écoute est un élément essentiel de l’empathie et de la confiance, deux aspects essentiels d’une relation commerciale et de vente ; il représente d’ailleurs la première des qualités qui sont demandées à un leader.
  2. la collaboration : n’aimant pas du tout les situations de conflit, et ne cherchant pas l’affirmation de ses propres idées tout prix, une personne timide est en très bonne position pour faciliter et promouvoir le travail en groupe et les solutions de compromis. Dans un monde du travail où les projets à forte transversalité (d’organisation, de métier, de fonctions) deviennent la règle, la propension à la collaboration est un atout indiscutable et de grande valeur.
  3. la réflexion : l’accélération dans tout les domaines de la vie n’a pas épargné le domaine professionnel, où une prise de décision rapide est incontournable. Pour les caractères plus impulsifs, il devient difficile de séparer l’urgence de la précipitation : il peut arriver de prendre des décisions un peu trop rapidement, sans avoir pris du tout le temps pour peser les pours et les contre, et d’avoir cherché et évalué les possibles alternatives. Les timides ont souvent une meilleure tendance à repousser un avis et une prise de décision immédiate, ce qui oblige toute l’organisation à prendre quelques minutes supplémentaires pour s’assurer d’avoir choisi la meilleure option.
  4. la préparation : les gens timides sont souvent conscients de leur difficulté dans des interactions avec des collègues ou clients, ou dans une situation de prise de parole en public. Elles sont donc bien plus enclines à préparer leur intervention (comme dans le cas d’un entretien d’embauche, par exemple 😉 ). Approfondir le fond du sujet, choisir ses mots à l’avance, faire des répétitions constituent un travail de préparation que peu de collègues, à l’aise dans l’improvisation, font; cela est un gage de qualité du travail fourni, et un vrai avantage par rapport à d’autres candidats.

 

Cette liste est loin d’être exhaustive ; je vous invite à prendre quelques minutes pour identifier deux ou trois avantages qui sont importants à vos yeux. J’espère en tout cas vous avoir convaincu qu’être timide, si c’est vécu avec une certaine maturité, peut aussi représenter des atouts de valeur pour l’employeur.

Il est aussi possible que votre recruteur, comme beaucoup de monde, ait une vision superficielle de ce qu’apporte le fait d’être timide. C’est votre boulot, lors de l’entretien, de lui présenter une vision alternative, plus objective, et de le convaincre de la valeur de ces atouts en les expliquant.

 

Cela ne vous dispense pas, naturellement, de travailler sur les inconvénients pour vous améliorer, en tant que candidat et travailleur d’abord, et finalement en tant que personne.

 

Quels sont vos atouts uniques ? Vous en êtes fier ?

 

Jusqu’ici, nous avons couverts les généralités : la valeur que cela représente d’avoir été sélectionné pour un entretien, et les atouts professionnels associés à la timidité.

Avant de continuer avec les conseils pragmatiques sur comment approcher l’entretien, je vous invite à réfléchir aux atouts qui vous sont propres, les qualités et les accomplissements dont vous êtes convaincus et fiers.

 

Je vous demande de faire ça pour vous aider à voir, au même temps que votre timidité, d’autres aspects de votre personnalité, de votre caractère, qui ont de la valeur POUR VOUS. Arriver à l’entretien avec des certitudes de ce type vous permettra de vous sentir parfaitement à l’aise, de vous différencier et de donner au recruteur une excellente image de vous même.

 

Répondez en toute transparence à ces questions : que faites-vous vraiment bien ? En quoi considérez-vous être excellent ? De quel trait de votre caractère êtes-vous particulièrement fier ?

 

Si vous ne savez pas trop par où commencer, ou si après réflexion vous ne trouvez pas, demandez autour de vous : votre famille, vos amis, des collègues. Vous serez surpris des qualités que d’autres personnes perçoivent et apprécient en vous.

C’est certain que les gens autour de nous sont souvent moins durs avec nous que nous le sommes avec nous-mêmes…

 

Préparer l’entretien avec des exercices de visualisation

 

Je le dis souvent : la clé de réussite d’un entretien réside dans sa bonne préparation. Et tant mieux pour les timides !! Comme je l’écrivais plus haut, les timides ont une tendance plus marquée à bien préparer leur intervention à l’avance.

 

Qu’est ce que vous pouvez faire pour bien vous préparer ? La procédure de base est la même que pour tous les candidats, et vous trouvez dans ce blog bien d’autres articles pour vous aider. Vous pouvez lire les trois ci-dessous pour commencer :

  1. mettez en avant votre candidature par rapport au job proposé
  2. préparer les réponses “qui touent” aux questions classiques de l’entretien
  3. soignez votre présentation orale

 

Si vous êtes de nature timide, c’est surtout sur ce dernier point que vous devez focaliser votre attention, vu que c’est un élément essentiel pour votre réussite, et que, comparé à d’autres candidats, vous risquez d’avoir des difficultés supplémentaires.

 

En plus des conseils déjà donnés dans l’article ci-dessus, je vous conseille d’approfondir ultérieurement votre préparation avec des exercices que nous pouvons appeler “de visualisation”.

L’objectif de ces exercices est de vous habituer à “vivre” des moments, des émotions de l’entretien comme si vous y étiez, de manière à que vous soyez à l’aise le jour J puisque vous avez déjà vécu ces moments dans votre imagination.

C’est exactement le même exercice que font les sportifs de haut niveau avant leur performance, dans des compétitions d’athlétisme ou de ski par exemple, afin de maximiser leurs résultats.

 

L’exercice est simple : vous devez vous imaginer pendant l’entretien, en train de répondre aux questions de votre recruteur. Vous devez imaginer cette situation avec un niveau de précision et de détail très élevé : notez la manière dons vous êtes habillé, la posture corporelle que vous avez, votre ton de voix, les gestes de vos mains, les mots exacts que vous utilisez pour répondre aux questions.

 

Imaginez en même temps les émotions que vous prouvez : une forte confiance en vous, le plaisir de l’échange témoigné par votre sourire, l’envie de réussir dans vos yeux qui brillent.

 

Imaginez-vous en train de répondre aux questions que vous avez préparées, mais aussi à des questions auxquelles vous ne vous attendiez pas (impossible de tout prévoir à l’avance). Imaginez-vous en train de trouver les réponses sur le moment, sans perdre votre calme et votre sourire, pour des questions difficiles, ou auxquelles vous ne connaissez pas la réponse.

 

Visualisez également les moments les plus importants de l’interaction physique : votre sourire quand vous rencontrez le recruteur, votre poignée de main ferme et sincère, votre regard et votre attention toujours posées sur votre recruteur. Imaginez également lui poser de questions, imaginez son visage intéressé et absorbé par la conversation.

 

Le fait de vivre dans votre imagination les moments clés de l’entretien et les émotions associées, vous permettra d’être à l’aise le jour de l’entretien, puisque vous les aurez déjà ressentis plusieurs fois. Vous serez surpris de voir l’efficacité de cet exercice.

 

Montrez votre confiance et votre maturité au même temps que votre timidité

 

Les derniers conseils de cet article concernent le moment même de l’entretien.

Vous êtes bien préparé, vous êtes confiants dans vos atouts et vos capacités, vous connaissez les états émotifs que vous allez rencontrer grâce à la visualisation.

 

Pour assurer le tout dernier pas vers votre réussite, voilà ce que vous pouvez faire au moment de l’entretien:

  1. contrôlez votre état de stress juste avant votre entretien
    • respirez ! A 10 reprises, inspirez et (surtout) expirez lentement et profondément ; faites durer chaque inspiration et expiration entre 5 et 10 secondes
    • enracinez-vous ! pendant l’attente mais aussi pendant l’entretien, gardez les 2 pieds bien posés au sol, écartés d’une vingtaine de centimètres. Tenez vos dos bien droit, ne croisez pas vos bras ou vos jambes.
    • visualisez votre succès ! Une dernière fois avant de démarrer, visualisez votre entretien : la confiance avec laquelle vous allez le conduire, votre satisfaction après coup pour un entretien réussi.

 

  1. établissez un bon premier contact avec le recruteur
    • faites lui votre meilleur sourire, franc et sincère, quand vous vous rencontrez
    • donnez-lui une bonne poignée de main, aussi franche et sincère que votre sourire
    • gardez une posture corporelle ouverte : dos, tête et cou bien droits, jambes et bras non croisés

 

  1. montrez votre enthousiasme et votre intérêt
    • soyez constamment et sincèrement à l’écoute, posez des questions
    • gardez votre regard sur le recruteur
    • penchez-vous légèrement en avant, vers votre interlocuteur

 

  1. montrez votre aisance et maturité par rapport à votre timidité
    • décrivez clairement les atouts et les inconvénients que ce trait de caractère vous apporte
    • montrez comment vous comptez utiliser les atouts comme leviers pour réussir votre job, avec des exemples précis
    • expliquez de quelle manière vous souhaitez vous attaquer aux inconvénients, afin de réduire leur impact sur votre efficacité professionnelle

 

 

Être timide : pas si grave que ça, finalement !

J’espère vous avoir convaincu, à la fin de ce long article, de la valeur que peut avoir le fait d’être timide sur votre prochain poste. Votre travail de préparation vous permettra d’être dans une posture confiante, en contrôle de vos émotions, et avec des arguments béton pour défendre votre candidature.

 

Vous savez maintenant comment faire pour vous présenter en entretien sans que votre timidité soit un aspect de vous-même que vous devez cacher ou qui jouera fortement en votre défaveur.

Comme je le disais au tout début, il n’y a pas de raisons qu’être timide soit une faiblesse plus pénalisante que d’autres traits de caractère : très rares sont les situations ou la timidité est un facteur éliminant un candidat.

Pour vous le prouver une dernière fois, voici le commentaire de la même personne présenté en début d’article et qui n’avait pas été retenue à cause de sa timidité, posté tout juste 10 jours après le premier :

Timide réussi entretien

 

Il ne vous reste maintenant qu’à vous préparer pour réussir votre entretien, pour que cela se passe pour vous de la même manière que pour la personne ci-dessus.

 

N’hésitez pas à laisser vos commentaires suite à la lecture de cet article, et dites-moi comment je peux encore mieux vous aider dans votre réussite.

 

 

 

Photo de Gonzalo Diaz Fornaro

Préparation d’entretien (3/3) : décrochez le job grâce à un oral top!

Nous y sommes presque ! Après quelque temps passés à préparer l’entretien, nous arrivons à la fin des étapes de préparation qui vous permettront de maximiser vos possibilités de décrocher le job que vous visez.

 

Si, comme j’en suis certain, vous avez bien travaillé les exercices des deux premières étapes, il ne vous reste plus qu’un dernier pas pour réussir votre entretien d’embauche. Si par contre vous ne les avez pas encore réalisés, revenez aux exercices des deux étapes précédentes avant de vous lancer dans cette troisième étape (vous pouvez retrouver ici les exercices de la première étape, et ceux de la deuxième dans cet article).

 

Je me répète à nouveau, comme dans les articles précédents, mais il est essentiel que vous y croyez à 100% : un entretien réussi n’est pas la conséquence d’un savoir-faire inné, et encore moins une question de chance. Un entretien réussi est la conséquence d’une bonne préparation.

 

Dans la première étape vous avez identifié et mis en valeur en quelques phrases vos principaux atouts qui mettront en lumière vos expériences, talents et envies au regard du poste sur lequel vous avez candidaté.

Dans la deuxième étape, vous avez préparé vos meilleures réponses aux questions plus fréquentes d’un entretien d’embauche, ce qui vous a permis d’ailleurs de clarifier et affiner vos idées par rapport aux catégories de sujets qui intéressent le recruteur.

Aujourd’hui nous adressons la marche finale : exposer votre candidature de manière assurée et convaincante.

 

Lors des étapes précédentes, vous avez travaillé le contenu de votre présentation. Dans cette dernière étape nous allons voir comment optimiser la manière dont votre exposition est perçue par votre interlocuteur, à travers 3 conseils pratiques.

 

  1. Pratiquez vos réponses avec un quelqu’un qui vous écoute : la meilleure manière de voir comment un interlocuteur réagit à votre exposition est de faire des simulations. Si vous en avez l’occasion, vous pouvez chercher à avoir d’autres entretiens d’embauche, idéalement sur des postes qui vous intéressent moins que celui que vous visez, pour pratiquer votre discours. Cette approche vous permet vraiment de vous mettre en situation, même si elle peut être difficile à organiser et que le poste sur lequel vous serez interviewé ne correspond pas à celui que vous visez. Une autre possibilité consiste à pratiquer avec des amis, ou quelqu’un de votre famille. Cela peut bien fonctionner, mais faites attention à ce que la relation intime avec votre interlocuteur et son expérience limitée en tant que recruteur ne biaisent pas trop l’exercice.

La dernière possibilité consiste à passer des entretiens de simulations avec un professionnel comme moi. Si vous êtes intéressé, je peux vous accompagner (vous trouverez ici plus d’informations).

 

  1. Démarrez l’entretien avec le bon état d’esprit : il est fondamental de démarrer l’entretien avec un niveau de stress sous contrôle. Puisque les premières minutes de l’entretien contribuent énormément à l’image que le recruteur se fait de vous, vous devez faire attention à vous présenter avec un état d’esprit gagnant. Vous devez vous présenter à l’entretien sûr de votre valeur, et de votre capacité de ressortir de l’entretien avec l’offre pour le job. Je vous conseille de pratiquer dans les quelques minutes qui précédent l’entretien des exercices de respirations, de visualisation ou encore des postures corporelles pour assurer votre niveau de confiance en tout début d’entretien.

 

  • Soignez votre langage non verbal tout au long de l’entretien : comme déjà indiqué dans mon guide “Les 10 erreurs à éviter en entretien d’embauche”, le langage non verbal porte 80% de votre discours. Il est primordial de vous sentir à l’aise lors de l’entretien, d’avoir évacué vos peurs et vos doutes, pour que votre posture corporelle porte le même message que le contenu de vos réponses. Il ne doit pas avoir de discordances entre ce que vos mots disent et ce que votre corps dit.

 

Rappel important :

 

Pour parvenir à ce résultat, travaillez bien sur la préparation des deux étapes précédentes, identifiez vos atouts et préparez vos meilleures réponses. Plus vous êtes convaincu de votre légitimité et de votre capacité à réaliser le job qui vous est proposé, plus votre langage non verbal saura transmettre la même conviction.

 

Et bien voilà, je suis certain qu’avec tout le matériel que vous avez reçu jusqu’à maintenant, vous avez entre les mains plusieurs cartes pour réussir votre entretien.

 

Au moindre doute, n’hésitez pas à me contacter, je peux vous accompagner. Cela est très simple : tout est expliqué dans cette page. On n’a jamais deux occasions de faire une bonne première impression !!

 

Bon courage pour votre entretien d’embauche, et tenez-moi au courant de votre réussite !